Mes poésies
A la frontière du bonheur
Depuis toujours je t’ai cherché
Dans mes rêveries profondes, dans mes tendres solitudes, je voulais te toucher
Dans les ombres que je sentais, dans mes nuits équatoriales je t’ai senti
Dans la brise des saisons chaudes, dans les bras de ma maman j’ai goutté tes caresses
Te trouver c’est me libérer de cette attente
Dans les vents secouant les branches des arbres j’ai écouté ta voix
Dans les longues pluies torrentielles j’ai écouté tes fous rires
Dans mes moments de peur je te sentais te retourner
Dans mes quelques amitiés je ressentais ton affection
Te trouver c’est me décharger de tant de patience
Dans mes voyages je te courais après
Dans mes ambitions je voulais te satisfaire
Dans mes nombreuses relations amoureuses je ne te sentais qu’à moitié
Dans mes pleurs et dans mes déceptions je te criai à l’aide
Te trouver sera commencer enfin ma vie
Dans ma philanthropie, c’est toi que je servais
Dans mes rires, c’est l’espoir de te rencontrer que j’exprimais
Dans ma peur de m’attacher, je me préservais pour te rencontrer
Dans mon insouciance, je te cherchais
Te trouver sera une couronne pour tant d’efforts
Je suis debout à la frontière qui me sépare de toi
Sans aucun mot je subis le supplice que m’inflige le temps
Car le passeport que je lui présente ne le satisfait pas encore
Aucune fraude n’est possible, il est le maître absolu
Te trouver sera la béatitude d’un soldat épuisé
A l’idée de te rencontrer bientôt mon âme jubile
Car toute ma vie je t’ai cherché, comme une pierre précieuse unique perdue dans l’univers
Tant de temps et tant de labeur m’ont mutilé, encrassé et ont abîmé mon costume de prince
Mais je me tiens là, fier, car je sais que tu sauras me reconnaître et m’aimer ainsi.
Te trouver apaisera mon âme agité par ton absence, et sache que tes prières saurons attendrir le cœur du temps pour qu’enfin, il me libère de ton absence.
Teddy BATCHI
AMAZONE
I
Fougueuse passion, est le maître mot qui nous unit
Sans même se connaître, nous combattons pour que le mal soit puni
Jour et nuit nos êtres sont hantés par la réalisation de cet idéal
Comme moi, la destinée t’a choisit pour cette action si peu banale
Esclaves nous le resterons, car le sort en a décidé ainsi
C’est par lui que nous ne succomberons jamais aux soucis
Sans cesse il nous armera pour crier victoire après bataille
Et cela, malgré nos immenses failles
II ou Réf :
Je sais que tu existes, amazone de mes rêves
A toi seule je pense pendant toutes mes trêves
Si pour t’avoir, deux de mes côtes il faut, je donnerai sans hésiter
Pour que même une seule fois, tu viennes me visiter.
II
Dans la bataille, tous les coups contre moi sont permis
Même ceux que je crois parfois miens, deviennent des ennemis
Car les cadeaux que la nature m’a fait deviennent vite des sources d’ennuis
Mon esprit est ainsi sans repos de jour comme de nuit
Je n’aurai de repos que le jour où tu seras à mes cotés
Car je sais qu’avec toi aucun de mes plans ne sera saboté
Dans ma faiblesse, tu seras ma force
Tu ne m’abandonneras jamais, même quand tout se corse
Réf :
Ensemble la bataille sera si belle
Sans effort nous vaincrons sans aucune séquelle
Tu seras ma droite, et moi ta gauche
Combien même rien ne trébuchera dans mes poches
Avec moi tu iras dans les champs de blé
Braver les épouvantails, et les routes ensablées
Nous partagerons la même portion de pain
Et pour Noël, tu accepteras que je sois ton seul sapin
Perdu dans la fourmilière
Depuis le jour ou mes narines furent envahies par les premières portions d’air
Mon instinct m’a révélé ton existence, quelque part dans l’immensité de l’espace
Mon etre, sans savoir pourquoi semblait déjà regretté ton absence
Commença alors dans l’obscurité de la fourmilière un désir d’exploration
Nourri par l’appel de ton etre, censé me guider vers toi.
Le rêve fut mon premier vaisseau, palliant à mon jeune age et à ma dépendance
Puis arrivèrent mes premières rencontres abordées avec prudence
De peur de m’accrocher à ce qui n’était pas toi
Enjambant des amas de détritus, de larves et d’êtres sans intérêt j’ai découvert le monde.
Sans répits, j’ai rencontré des enfants, retourné des cadavres, intégré des groupes, questionné des sages,
Charmé des adultes, soulever des rochers, séduit des êtres, dans l’unique but de te trouver.
La fourmilière étant malheureusement si grande, les fourmis si nombreuses,
L’effort que me demande ta quête paraissant si insurmontable, que le découragement m’a souvent gagné.
Je restais cependant l’esclave de cette quête qui s’imposait à moi.
Je restai conscient de ton existence dans la fourmilière, car tes phéromones arrivaient jusqu’à mon esprit.
Mais ou te caches tu donc ?
Serais-je passé tout près de toi sans m’en apercevoir ?
Aujourd’hui je te sens si près de moi que j’ai l’impression de tourner en rond
Je n’attends qu’une chose, c’est de te trouver pour que nous gouttions ensemble à la lumière
Hors de cette fourmilière symbole de notre éloignement.
Teddy BATCHI