Nneka

Publié le par Phoenix

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Nneka Egbuna est née en 1981, dans une petite ville du nom de Warri, au Nigeria. Elle y a notamment pratiqué le chant, à son école et dans une chorale à l'église. A l'âge de 19 ans, elle part s'installer en Allemagne. "L'Allemagne m'a offert exactement ce que je recherchais à ce moment donné.", nous dit-t-elle. Bercée par le son de Bob Marley, Fela Kuti ou encore Lauryn Hill, elle décide de tenter elle aussi son aventure dans la musique et se frotte, tant bien que mal, à différents producteurs et artistes… sans grand succès.

Jusqu'au jour où… "Alors que je cherchais un boulot en ville parce qu'ils venaient de me virer de mon boulot de vendeuse de vêtements à mi-temps, j'ai vu une enseigne qui m'a attiré. Sur cette enseigne il y avait écrit "Mother is the best". C'est la signification de mon prénom, alors j'ai décidé d'y aller et de savoir ce qui se faisait dans cet endroit. Et voilà, finalement, c'est comme ça que nous en sommes arrivés à ce que nous faisons actuellement. Beaucoup diront que c'était une coïncidence mais je dirai que c'est la grâce de Dieu."

Cet évènement décisif c'est la rencontre du DJ et producteur DJ FarHot. "Je travaille toujours avec lui et personne d'autre." Tout en travaillant sur son album "Victim of the Truth " (sorti fin 2005 en Allemagne), co-produit avec DJ FarHot, elle décroche des petits rôles au cinéma et fait les 1ères parties de Sean Paul et de son ami Patrice, à qui elle est régulièrement comparée. "Les gens ont besoin de comparer les gens afin de pouvoir les mettre dans des catégories, c'est bien connu. Je pense que nous n'avons rien en commun à part l'amour de la musique et peut être de Dieu aussi."

Ses thèmes

Mais si l'Allemagne semble lui sourire, Nneka n'a pas pour autant oublié d'où elle vient et nous le prouve avec "Africans". Au sujet de la situation du Nigeria et de l'Afrique en général, elle nous confie que “Ce sont des choses que j'ai vu, et quand des choses me mettent mal à l'aise, je me sens obligée d'en parler. Donc voilà comment ça se passe.” Les thèmes privilégiés de son album sont "L'amour, la douleur, la haine, la détresse, l'envie, un peu de tout" selon l'intéressée, qui le décrit comme son "moi le plus profond". Ses influences ? "La Bible, l'oeuvre de Dieu, les êtres humains et mes erreurs." Visiblement très croyante, Nneka nous confie que "Je suis une pécheresse comme vous tous mais je sais que Dieu est là et qu'il est impliqué dans nos vies."

Si sur "Material Things", Nneka conspue le règne actuel du "bling bling" et le manque de spiritualité du monde actuel, elle ne remet pas pour autant en cause le travail de ses collègues du rap commercial. "Qu'est-ce qu'un vrai artiste ? Je veux dire par là, 50 Cent a son public lui aussi. On a du bon et du mauvais, du beau et du laid, et les rappeurs et les musiciens n'échappent pas à la règle. Pour que vous sachiez ce qui est bon, vous devez définir ce qui est mauvais et laid."

Publié dans Musique

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